L’élevage de volaille en climat chaud

Le vendredi 13 mars, la Ferme Fadima a convié l’ensemble de ses clients et partenaires à une formation sur l’élevage de poule pondeuse et de poulet de chair.

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Elevage de volaille: les acteurs nationaux partagent leurs expériences

Les acteurs de la filière volaille, notamment les éleveurs des poulets de chair et des poules pondeuses venus de toutes les régions du Burkina Faso se retrouvent depuis mardi 10 mars pour apprendre des méthodes nouvelles. Initié pour les employés de la ferme Fadima, le promoteur, Me Harouna Sawadogo en collaboration avec le ministère des ressources animales a élargi la formation aux structures faîtières et associatives de la filière volaille.

L’atelier a consisté en des séances théoriques en salle et des visites de terrains. Les séminaristes ont été initiés au management en élevage et suivi de la courbe de poids, homogénéité du lot, l’alimentation en ponte, la biosécurité et la protection sanitaire, le transfert et l’adaptation en bâtiment de ponte. Ceux-ci, à travers des visites d’échange à des bâtiments d’élevage et de production parentales, de couvoir et performances attendues en éclosion et en qualité du poussin, ainsi que la visite de points de vente et d’élevage.

La phase théorique s’est focalisée sur les conditions de démarrage en élevage ponte et en élevage chair, la bonne préparation des poulettes en vue d’une production optimale, le suivi des acheteurs et les besoins en support documentaires.

Le Directeur des productions animales, Souleymane Pendé, représentant le Ministre des ressources animales à la cérémonie, a salué cette initiative. « Lorsqu’on identifie ses problèmes soi-même et qu’on cherche à las résoudre, c’est plus efficace » estime le représentant du ministre. Pour lui, le ministère est toujours prêt à accompagner ce genre d’initiatives.

Le besoin est manifeste et cette formation va renforcer les capacités productives de notre pays. « Avant que Me Sawadogo n’ouvre son couvoir, nous étions à plus de 90% de poussins d’un jour qui étaient importés. Mais ce couvoir vient réduire cette dépendance de l’extérieur que nous connaissions » a-t-il souligné.

Mme Marguerite Bayala/Nanéma qui tient une ferme de plus de 2 500 têtes à Koubri, les formations sont salutaires et apportent d’autres expériences dans le travail. « Vous n’êtes passans savoir que notre climat n’est pas parfois favorable. Savoir juguler avec les aliments adaptés au climat nous permet d’avoir un meilleur rendement » termine-t-elle. Mamadou Samoura , lui, a rencontré plusieurs difficultés dans la pratique. A cette formation, il est venu de Bobo Dioulasso avec beaucoup d’interrogations qui ont trouvé satisfaction. Il repart avec un meilleur savoir-faire et mieux équipé pour l’entretien de sa ferme.

A.S.